Pourquoi tricoter ?

Pour la liberté de créer, parce que le tricot est une infinie de possibilités de créations, c'est aussi le jeu des couleurs, des points, des mailles. Le tricot, c'est la créativité à chaque étape. Le tricot, c'est aussi la transmission et le partage.

En ce qui me concerne, j'ai fait du tricot mon activité professionnelle. C'est la seule solution que j'ai trouvé pour tricoter tout le temps, pour parler tricot à chaque occasion. Maintenant mon entourage, mes amis, tous savent que je tricote. Et ils m’en parlent souvent, pour me dire qu’ils voient régulièrement mes créations publiées sur les réseaux sociaux. Ils s'adressent à moi dès qu'ils ont un besoin. Soit que je leur tricote un bonnet, écharpe, pull, gilet, plaid.

Je suis souvent sollicitée pour un conseil, des explications au sujet d'un tricot en cours. Voire un vrai cours de tricot, pour apprendre un nouveau point, comprendre comment tricoter des augmentations ou des diminutions. On me confie quelques fois aussi, des retouches, des remaillages ou des transformations sur des tricots déjà portés.

Cela est certainement vrai pour d'autres loisirs créatifs. Mais c'est particulièrement le cas du tricot. Il s’agit d’une vraie passion, communicative, voire contagieuse. Il est question çà et là de communauté du tricot, de clubs, de cafés-tricot. Certaines parlent même de tricothérapie, ou encore de tricotmania.

Le tricot c’est assez radical, on sait rapidement si l’on aime ou si l’on n’aime pas. Pour cela, souvent un premier essai suffit. Si l’on n’aime pas ça s’arrête là. On passe à autre chose, définitivement. Par contre, si on aime, alors là, c’est autre chose. L’aventure commence. On veut tout savoir, tout connaître. Le tricot est un vaste domaine. Le nombre de modèles à tricoter est infini. Il existe également beaucoup de mailles différentes et le plus extraordinaire c’est que l’on peut encore en inventer, c’est vraiment fabuleux. Et maintenant c’est assez simple. Il y a toujours un tuto pour démarrer et progresser. Même si internet a amener avec lui des techniques de tricot assez inédites et parfois un peu fantaisistes.

Tricoter, est pour le moment dans l’air du temps. Les vraies passionnées tricoteront toujours. Pour ma part, j’ai appris à tricoter à l’école primaire dans les années soixante-quinze et depuis je tricote, même quand ce n’était pas encore à la mode et même quand ce ne le sera plus.

Pour la plus part des tricoteuses, dès qu’un ouvrage est terminé, on en recherche un autre. Souvent, il y a plusieurs ouvrages en cours simultanément. Pour éviter de se lasser d’un seul, ou encore, parce qu’on n’a pas pu résister à un nouveau modèle alors que le précédent n’est pas terminé. On peut trouver mille et une raisons. Il faut reconnaître qu’on a ne que l’embarras du choix. Il existe tant de modèles de tricot ou encore de kits. Et cela est international. Les tricots voyagent. Les explications sont traduites d’une langue à l’autre, avec plus ou moins de pertinence, il faut bien le dire. C’est aussi à ce moment -là que l’on fait à nouveau appel à des expertes en tricot pour aider à comprendre des explications un peu déformées par les traducteurs.